Une table ronde a été organisée par le canton, en partenariat avec la FER Genève, et a permis de rassembler plus de 250 employeuses et employeurs locaux autour de l’enjeu de l’intégration professionnelle des personnes réfugiées d’Ukraine (titulaires de permis S). Dans son discours d’ouverture, M. Jans a transmis un message incitatif clair : « Nous voulons que les personnes réfugiées d’Ukraine acquièrent de l’expérience professionnelle et qu’elles continuent à améliorer leurs compétences linguistiques. Nous voulons que les entreprises examinent leurs candidatures sans a priori et qu’elles embauchent. Si soixante sociétés engagent chacune six personnes, Genève atteindra la moyenne suisse d’un seul coup. » Les participantes et participants à la table ronde ont pu réaffirmer la détermination commune d’agir en ce sens.

Organisée par Swisstaffing, l'association faîtière des services d’emplois temporaires, en partenariat avec la Direction générale de l’emploi et du marché du travail (DGEM) et le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI), cette soirée a permis de faire se rencontrer des professionnels du travail temporaire, des représentants des Offices régionaux de placement (ORP) ainsi que des professionnels en charge de l’accompagnement de personnes issues de l’asile. Cet événement a notamment permis de valoriser le rôle essentiel du travail temporaire comme passerelle vers un emploi fixe, mais aussi d’encourager une collaboration plus étroite entre agences de placement, entreprises et autorités cantonales. A cette occasion, le BCI a pu rappeler aux représentants des agences de location de services quelles étaient les modalités d’engagement des titulaires de permis S, F et B, en mettant en avant les simplifications déjà introduites ces dernières années (engagement des titulaires de permis F) ou à venir ces prochains mois (engagement des titulaires de permis S). Un focus a également été fait sur le viviers de compétences que représentent les personnes issues de l'asile dans le canton de Vaud.

L'application Sui SRK contient des informations utiles pour l'intégration, notamment sur les actions à entreprendre pour trouver un emploi, les possibilités de formation ou encore la manière de trouver un logement. Elle renseigne également sur la procédure d'asile, le regroupement familial ou la recherche de proches disparus. Parallèlement, l'application Sui SRK sensibilise les personnes réfugiées à la santé psychique. Elle leur propose des pistes pour renforcer leurs ressources propres face au stress, aux douleurs ou aux problèmes de sommeil. Les personnes réfugiées peuvent chatter dans leur langue au sein de l’application avec une personne au vécu similaire et formée pour les accompagner («pair-accompagnant»). Au besoin, ces pairs les redirigent vers d’autres offres de soutien. Sui SRK n'est pas seulement une aide à l'orientation et à l'intégration pour les personnes réfugiées elles-mêmes. Sa première année d’utilisation montre sa valeur pour les professionnels et les bénévoles. Elle complète les outils existants de soutien psychosocial pour les réfugiés. Des professionnels, des bénévoles et des formateurs l’utilisent avec succès pour le conseil, l'accompagnement et la transmission d'informations. Quelques 200 personnes réfugiées ont contribué au développement de l'application. Elle a été créée en partenariat avec des universités et de nombreuses organisations et repose sur le logiciel modulaire DIRECT, qui sera également utilisé dans d'autres pays. Des flyers, des affiches et des vidéos multilingues peuvent être téléchargés et commandés gratuitement sur migesplus.ch pour faire connaître l'application aux personnes réfugiées.

Cette matinée propose aux professionnell∙e∙s de l’insertion un espace d’échange de pratiques et de partage sur les stratégies efficaces pour acquérir des places de travail destinées aux bénéficiaires. Alternant entre apports théoriques et discussions de groupe, l’atelier explorera les méthodes de prospection, la compréhension des besoins des entreprises, et les outils pour optimiser le placement. Les participant∙e∙s bénéficieront d’exemples concrets et d’échanges d’expériences entre pairs.

Cette formation a pour objectif d’accompagner les job coachs dans la compréhension des parcours de vie des personnes qu’ils soutiennent, en prenant en compte les difficultés psychologiques et les facteurs de vulnérabilité qui peuvent influencer leur insertion socioprofessionnelle. En proposant une grille de lecture nuancée quant aux signes de détresse qui peuvent se manifester dans la relation d’aide, elle invite les participant·e∙s à prendre en compte des besoins individuels et les expériences singulières des personnes concernées afin de mieux co-construire la démarche d’accompagnement.